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[1066] Imagerie intégrative et neurotechnologies translationnelles

Le Zerbi Lab développe et applique des outils neurotechnologiques de pointe pour comprendre et traiter les troubles neurologiques et psychiatriques. Le laboratoire se concentre sur la connectivité cérébrale et les dysfonctionnements des réseaux neuronaux à grande échelle, notamment dans des modèles animaux de maladies telles que l’autisme, la schizophrénie et la maladie de Parkinson. À l’aide de l’imagerie fonctionnelle (IRMf, ultrasons fonctionnels), de la neuromodulation (optogénétique, chimogénétique, stimulation électrique non-invasive) et de la thérapie cellulaire, nous investiguons comment moduler les circuits cérébraux pour restaurer les fonctions cognitives et motrices. Une approche parallèle sur des cultures neuronales humaines vise à étudier la neurostimulation dans un contexte in vitro. Notre recherche est interdisciplinaire, combinant neurobiologie expérimentale, ingénierie, et imagerie avancée dans une optique de médecine translationnelle.

Notre recherche s’articule autour de trois axes principaux visant à comprendre les dysfonctionnements des circuits cérébraux et à développer des approches thérapeutiques ciblées.

1. Neurosciences des circuits et connectivité cérébrale
Nous étudions l’organisation et les perturbations des réseaux cérébraux dans les troubles neuropsychiatriques à l’aide d’IRMf et d’ultrasons fonctionnels chez le rongeur éveillé. Nous nous intéressons particulièrement à l’impact des neuromodulateurs comme la noradrénaline sur la dynamique cérébrale et le comportement.

2. Neuromodulation et stimulation cérébrale
Nous développons des techniques de stimulation cérébrale invasives (optogénétique, chimogénétique) et non invasives (stimulation par interférence temporelle) pour moduler les circuits neuronaux de manière ciblée. L’imagerie fonctionnelle nous permet d’en évaluer les effets à l’échelle du cerveau et leur potentiel thérapeutique.

3. Thérapie cellulaire et transplantation neuronale
Nous innovons en thérapie cellulaire pour la maladie de Parkinson en combinant l’imagerie in vivo de neurones dopaminergiques greffés et des modèles in vitro humains intégrant la stimulation cérébrale. Ces approches visent à relier la fonction cellulaire à la réparation des circuits et à la récupération fonctionnelle.