[955] Signalisation chez les parasites du paludisme

Notre mission
Notre laboratoire s’engage à approfondir la compréhension de la biologie unique des parasites responsables du paludisme, dans le but de développer des interventions thérapeutiques innovantes.
Le défi
Le paludisme demeure un défi majeur pour la santé publique mondiale. Il est causé par des parasites du genre Plasmodium et transmis par les moustiques femelles du genre Anophèle. Malgré des avancées significatives — principalement grâce à l’utilisation généralisée de moustiquaires imprégnées d’insecticide et aux thérapies combinées à base d’artémisinine — Plasmodium falciparum reste le parasite du paludisme le plus mortel, responsable d’environ 263 millions de cas cliniques et 597 000 décès en 2023. L’émergence inquiétante d’une résistance aux dernières générations de dérivés de l’artémisinine, caractérisée par un ralentissement de la clairance parasitaire, souligne l’urgence de développer de nouveaux antipaludiques dotés de mécanismes d’action inédits.
Nos recherches
Nos travaux portent sur la manière dont les parasites Plasmodium intègrent les stimuli externes en réponses cellulaires pour réguler des étapes clés de leur cycle de vie. Cela inclut la sortie et l’invasion de nos globules rouges, la colonisation du moustique, ainsi que l’infection de nos cellules hépatiques. En dévoilant ces mécanismes de régulation, nous avons identifié des vulnérabilités majeures du parasite, que nous exploitons pour découvrir de nouvelles molécules actives contre le parasite.
En collaboration avec le , nous avons été les premiers à utiliser la microscopie par expansion dans le domaine de la recherche sur le paludisme, transformant fondamentalement notre manière d’étudier la biologie cellulaire du parasite. Cette technique puissante nous a permis de visualiser des structures cytosquelettiques jusqu’alors invisibles et spécifique au mode de vie parasitaire.
Notre rôle dans l’enseignement
Au-delà de la recherche, notre laboratoire joue un rôle actif dans l’enseignement, en particulier dans les domaines des maladies infectieuses et de la signalisation cellulaire. Le Professeur Brochet dirige actuellement la première année du programme de bachelor en médecine humaine et est responsable de l’unité d’enseignement de troisième année de bachelor sur les maladies infectieuses au sein de la Faculté de Médecine de l’Université de Genève.